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Qui doit payer la taxe foncière en viager ?

  • Crédirentier redevable : lorsque le vendeur conserve l’usufruit du bien, que ce soit pour y habiter ou pour le mettre en location, il reste redevable de la taxe foncière.
  • Débirentier redevable : dans le cas d’un viager libre, ou si le crédirentier ne conserve qu’un simple droit d’usage et d’habitation, c’est l’acquéreur (le débirentier) qui doit s’acquitter de la taxe foncière.

💡 À retenir : l’usufruit entraîne l’obligation de payer la taxe foncière, contrairement au simple droit d’usage.

 

Quels biens immobiliers sont soumis à la taxe foncière ?

Pour qu’un bien soit imposable, il doit remplir deux conditions cumulatives :

  1. Être fixé au sol de manière permanente (non démontable sans destruction)
  2. Présenter le caractère d’un véritable bâtiment, y compris les éléments intégrés à la structure

 

Liste des biens soumis à la taxe foncière :

  • Maison ou appartement
  • Parking ou garage
  • Terrains et sols des bâtiments formant une dépendance immédiate et indispensable
  • Bateau à usage fixe (habitation, commerce ou industrie)
  • Bâtiment commercial, industriel ou professionnel
  • Installations industrielles ou commerciales (hangars, ateliers, cuves, etc.)
  • Terrain à usage commercial, industriel ou à vocation publicitaire

 

Exceptions : biens exonérés

  • Caravanes et baraquements mobiles, sauf s’ils sont fixés au sol par des attaches en maçonnerie

 

Viager et fiscalité : ce qu’il faut retenir

Le régime fiscal d’un contrat de viager peut impacter considérablement les charges des parties. Avant toute vente en viager, il est essentiel de :

  • Bien définir les droits conservés par le crédirentier
  • Vérifier les obligations fiscales liées à la taxe foncière
  • Analyser la nature du bien pour déterminer son imposabilité