Viager immobilier libre ou viager vide
C’est la vente de la « pleine propriété ». Le vendeur ou crédirentier est obligé de quitter les lieux une fois les actes signés, à charge pour l’acheteur ou débirentier d’occuper lui-même le bien ou de le louer à autrui.
Le viager libre se trouve soumis aux mêmes règles que tout viager : le contrat de vente est rédigé par un notaire, le vendeur perçoit une rente viagère à vie versée par l'acquéreur et le viager prend fin lorsque le crédirentier décède.
En pratique, le viager libre est également appelé "viager vide".
Dans une vente en viager « libre », l’acquéreur peut disposer du bien immédiatement, mais cette disponibilité se paie plus cher. Le prix de vente est déterminé selon les prix du marché, le vendeur reçoit une partie du prix au comptant au moment de la vente notariée, le solde est transformé en rente viagère. Cette solution est plutôt choisie par les retraités qui possèdent une résidence secondaire et souhaitent s’y établir définitivement. Elle peut également intéresser des personnes plus âgées souhaitant se retirer dans une maison de retraite. Ce sont aussi de petites surfaces que les vendeurs (crédirentiers) avaient achetées comme placement et dont ils ne peuvent plus assumer la gestion locative.
La rente viagère s’assimile alors à un crédit à un taux très faible puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire bancaire.
Le simulateur vous permet de comprendre la règle de calcul : "calculer un viager libre"
La vente en viager libre se rencontre surtout pour des logements de petite surface.
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Le viager libre est plutôt rare.
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La formule permet de cibler une clientèle d’investisseurs ou d’acheteurs, notamment à Paris, en quête d’accession à la propriété. Du côté du crédirentier, c’est une bonne stratégie pour s’assurer de confortables revenus par rapport à la mise en location, avec une fiscalité plus douce que celle des revenus fonciers, tout en étant déchargé des contraintes et des risques attachés à la gestion locative, mais l’opération n’est pas sans risque pour le débirentier (vendeur). A supposer que la rente viagère, plus élevé que celle d’un viager occupé, ne soit plus honorée, l’acquéreur, ayant la jouissance immédiate du bien, peut s’incruster dans les lieux, obligeant le crédirentier à déclencher la lourde procédure d’expulsion.